Le ministère public sera saisi des campagnes d’intimidation
Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker, a assuré que les campagnes d’intimidation sur les réseaux sociaux contre des candidats aux législatives ont commencé, depuis le premier tour et qu'ils continuent encore.
Le président de l’ISIE a insisté sur le fait que certaines campagnes sont illégales et que l’ISIE se contente d’avertir dans les dépassements mineurs. "Mais si cela devient du cyber-harcèlement, des procès-verbaux seront transférés au ministère public, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Bouasker a expliqué que les dépassements durant la campagne électorale ne sont pas nombreux. Ils concernent essentiellement le non-respect des espaces consacrés à l’affichage ou de publicité, sans avertir l’ISIE.
Il a ajouté que la campagne se déroule de façon ordinaire et que les dépassements ne menacent pas le scrutin du 29 janvier 2023.